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Le deuil : un long chemin de « retour à la vie »

Faire son deuil, ce n’est pas oublié, c’est accepter la situation telle qu’elle est et apprendre à revivre, à retrouver la joie et reprendre goût à la vie sans aucune culpabilité.

Qu’est-ce que le deuil :

Le deuil est un sentiment de tristesse profonde éprouvée suite à une perte telle que le décès d’un proche, une rupture sentimentale, un problème de santé, la perte d’un emploi. La perte est ressentie consciemment ou inconsciemment, comme une partie de soi qui nous est retirée et engendre un état affectif douloureux.

Chaque deuil est unique et chacun peut le traverser de manière très personnelle. Il n’y a pas un chemin de deuil, il y a autant de chemin que de personne qui le parcours.

Les différents ressentis face au deuil :

On peut avoir la sensation d’être pris dans un tourbillon d’émotions ;

On peut ressentir de la colère face à un deuil, de la frustration, de la culpabilité avec des « et si j’avais fait cela, et si j’avais dit » … etc.

On peut également ressentir du soulagement (parent très malade qui souffre énormément) accompagné ou non ensuite de culpabilité d’avoir ressenti du soulagement.

On peut ressentir un sentiment d’abandon, de vide, d’absence ou de manque, etc…

 

Mais le deuil ne se réduit pas à la souffrance causée par l’absence. Il s’agit d’un mouvement bien plus vaste et profond, qui nous affecte de multiples manières.

On peut se sentir comme perdu à la dérive entre deux rives, deux mondes. Ni vraiment vivant, ni vraiment mort.

On subit un stress chronique, qui perturbe le sommeil et fragilise le corps. Cela peut être à la source de petits problèmes de santé. On constate enfin dans une majorité de cas, une transformation dans notre rapport aux autres et avec soi-même, dans nos valeurs et priorités de vie.

Dans la période trouble que nous vivons, où nos repères sont flous, nous n’avons pas nécessairement conscience de ces transformations… Rassurez-vous, elles se font au fil du temps. Et vous verrez cette souffrance évoluer et s’apaiser.

Chaque deuil est unique

Notre vécu de deuil peut être influencé par de nombreux facteurs. Il peut être coloré, bien sûr, par le temps que nous avons passé avec cette personne et par la nature et l’intensité de ce lien.

Mais aussi par les circonstances du décès – est-ce qu’il fait suite à une maladie, un accident, un suicide… ? – ou encore par notre histoire de vie. Par exemple, on remarque que la douleur d’un deuil présent prend parfois ses racines dans des deuils passés, qu’il peut les raviver.

Le deuil est un processus, qui peut comprendre 5 étapes :

1) première phase : LE CHOC, on est déstabilisé, déboussolé, le mental suit plus on est alors incapable de prendre la moindre décision, au niveau cérébral tout stop, on ne peut plus penser distinctement, voir on ne pense plus.
2) deuxième phase : LA COLERE , c’est une étape importante, où l’on a besoin d’expulser notre énergie qui stagne à l’intérieur, période de non acceptation, on rejette
3) la colère laisse place à la NEGOCIATION: on essaie de trouver un compromis avec la vie afin de ne pas voir la réalité en tant que telle, on se voile la face c’est une sorte de porte de secours qui nous permet de tenir le choc « je ne veux pas accepter alors je vais oublier… »
4) et puis arrive la DEPRESSION on est résolu, sentiment d’impuissance, on baisse les bras
5) enfin arrive L’ACCEPTATION

 

Un semblant de solutions :

Certaines personnes vont se réfugier dans des addictions diverses (médicament, alcool, excès de nourriture) pour combler le vide ressenti ou pour penser palier à cette tristesse immense.

D’autres vont essayer d’estomper la douleur en refusant d’en parler, en rangeant les photos dans des cartons, en évitant certains lieux, certaines personnes, quitte à ce que tous souvenirs, même heureux, deviennent tabous.

Pour certains, la douleur est tellement intense, que l’inconscient préfère enfouir l’évènement pour permettre au corps de survivre quitte à déclencher une maladie.

Pourtant l’apaisement que permet ces attitudes d’évitement qui nous paraissent utiles dans l’urgence, ne peuvent être que temporaire car nos émotions ressortiront à la moindre similitude avec l’évènement refoulé.

 

Comment sortir grandi de ce deuil :

Pour trouver une vraie solution, nous devons accepter ce qui s’est passé, nous autoriser à ressentir des émotions et à les dépasser ainsi que d’accepter de donner une nouvelle direction à notre vie.

 

Vous trouverez ci-dessous 3 points essentiels à la libération du deuil :

L’acupression :

Le but de l’acupression est de stimuler des points d’acupuncture par le biais de pressions réalisées par les doigts. Ces points d’acupression sont des clés précieuses pour obtenir un équilibre entre notre esprit et le corps et ouvre le processus de deuil et de laisser aller

 

Comment procéder :

Prenez quelques respirations profondes, et appuyez sur le point choisi. Utilisez vos pouces, vos doigts ou vos articulations pour appliquer graduellement la pression sur le point. Fermez les yeux. Prenez de longues et lentes respirations profondes, que vous maintenez pendant deux à trois minutes, pendant que vous dirigez la pression lentement et fermement.

 

Les différents points de libération du deuil.

Le point C7 (7ème point du méridien du Cœur) est aussi appelé « porte de la sérénité ». Il s’agit d’un point d’acupuncture utilisé en Chine depuis des millénaires. Sa stimulation a pour effet d’apporter de la joie, du calme et de l’enthousiasme. Il porte donc bien son nom de « porte de la sérénité ». Avec l’extrémité du pouce (ou d’un doigt), massez ce point (sensible) sur chaque poignet pendant 2 à 3 minutes en faisant des pressions circulaires.

 

La tristesse :
Initialement prévue pour faire le deuil, cette émotion permet de tourner la page. Dans son extrême elle mène souvent à l’autodestruction.

 

Le point 7 du méridien du Poumon a un effet libératoire puissant sur les émotions refoulées. Le point se trouve juste dans la dépression sous l’extrémité de l’index entre les tendons du muscle long supinateur et du muscle long abducteur du pouce. Massez ce point sur chaque poignet pendant 2 à 3 minutes en faisant des pressions circulaires.

 

 

Le point P1 appelé parfois point de “Laisser aller”, il est situé sur la partie supérieure externe de la poitrine, à trois largeurs de doigt sous la clavicule. Ce point d’acupression présent de chaque côté de votre torse peut favoriser l’apaisement, le laisser aller, notamment dans le cas d’une perte chère, qui est un aspect inévitable de la vie. Lorsque vous perdez quelqu’un ou quelque chose que vous aimez, ce point d’acupression ouvre le processus de deuil de laisser aller et permet de se déplacer vers une bonne direction. Le deuil est une purification émotionnelle ; Pleurer ouvre la respiration, vous permet de laisser aller, et renouvelle votre esprit

 

 

Nous vous proposons également des techniques dans lesquelles chacun trouvera sa solution.

 

Nous vous proposons non pas d’oublier mais de vous libérer des d’émotions et des ressentiments vécus suite à ce deuil grâce à :

  • Des protocoles de déprogrammation mentale et cellulaire (reiki)
  • Des protocoles de soins énergétiques
  • Des techniques de libération par le touché, massage métamorphique et sensitif
  • Des techniques de libération transgénérationnelle et karmique (lithothérapie)
  • Etc…

 

Toutes nos techniques sont simples et à faire chez soi, il suffit de vous accorder un moment pour vous chaque jour, le temps nécessaire pour retrouver votre joie de vivre.

 

Retrouverons-nous sur notre site coach-eveildesoi.com.

 

Pour conclure…

L’épreuve du deuil nous plonge au plus profond de nous-mêmes, là où le flot des émotions est si fort qu’il nous isole. Au point d’en oublier que les souffrances les plus silencieuses peuvent être apaisées par l’écoute, l’attention et les mots empathiques d’une personne bienveillante. Même si vous vous sentez épuiser et que cela peut vous paraitre insurmontable, vous devez oser demander de l’aide. Je suis sûr que vous trouverez une forme de soutien capable de vous apporter un peu du réconfort dont vous avez besoin.

 

Faire son deuil est souvent l’occasion de faire un bilan sur sa vie, de conforter ses choix… Cela peut être également le moment de lui donner une impulsion ou une orientation différente. Ainsi, certains révisent leurs rapports à leurs enfants ou leur conjoint. D’autres changent leur regard sur ce qu’ils considèrent comme essentiel dans la vie et redéfinissent leur priorité.

 

Le deuil est un chemin de vie très particulier, suivons-le à votre rythme, sans aucune culpabilité pour mieux le traverser et ressortir grandis de cette situation.

Le futur dépend de la manière dont nous vivons notre présent, alors laissons toutes les chances à notre futur.

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